Motion d’orientation 2015.
Votée au congrès de SOLIDAIRES 37 (les 7 et 8 décembre 2015) par 89,77 % des mandats.
1. LE CONTEXTE POLITIQUE, ECONOMIQUE ET SOCIAL DOMINE PAR LES POLITIQUES D’AUSTERITE
1.1. Aujourd’hui, l’ensemble des politiques menées au sein des pays de l’Union Européenne sont marquées par une soumission au dogme des réductions des déficits publics et par les politiques d’austérité. Ces politiques soi-disant salvatrices n’ont pour but que de pousser encore plus loin la logique du capitalisme libéral : la privatisation des services publics dans un but lucratif ; la destruction de la protection sociale qui est un outil de répartition des richesses et de socialisation des richesses produites ; l’installation à tous les niveaux de la loi du marché, de la concurrence libre et non-faussée ; que la possibilité de faire du profit soit maintenue au dessus de la notion d’intérêt du bien commun.
1.2. La situation économique et sociale est la conséquence annoncée de la crise bancaire de 2008. Les politiques de sauvetages des banques sans contrepartie par les états ont eu pour conséquences de transférer la dette des intérêts privés vers les dettes publiques.
1.3. Le système capitaliste est responsable de cette crise. C’est SA crise, mais il veut la faire payer aux peuples du monde entier.
1.4. On observe aujourd’hui l’enlisement et l’aggravation des situations économiques et sociales. Les politiques austéritaires ont provoqué l’installation durable d’une situation de crise. Elles contractent l’économie et paupérisent les peuples européens. Elles diminuent mécaniquement les recettes des états et aggravent donc les dettes publiques qu’elles étaient sensées réduire.
1.5. Dans les pays ayant le plus souffert de l’application de ces politiques d’austérité (Grèce, Espagne), d’immenses mobilisations ont eu lieu. Les représentant-es des classes possédantes, appuyés par la Troïka (Commission Européenne, Banque Centrale Européenne et Fonds Monétaire International), dépensent une énergie inépuisable afin d’empêcher tout mouvement démocratique social ou politique qui remettrait en cause ces politiques.
1.6. Il ne faut pas être dupe des raisons et des buts de ces politiques. Ce sont des outils du capitalisme qui visent à l’accroissement de son emprise sur notre société par la privatisation de tout ce qui peut générer du profit.
1.7. La France n’échappe pas à cette réalité. Les différents gouvernements Ayrault, puis Valls, mènent une politique totalement soumise aux exigences budgétaires de la Commission Européenne. Ces exigences visent à satisfaire les intérêts du patronat, de la bourgeoisie, du capital et des exploiteurs.
1.8. Au nom de la défense de la compétitivité des entreprises, soi disant indispensable pour sortir de la crise, au nom de la réduction de la dépense publique, c’est à une attaque en règle contre les services publics et notre protection sociale que nous assistons. Même la droite de Sarkozy n’avait osé s’y attaquer aussi frontalement.
1.9. Les différents accords (pacte de compétitivité, ANI, Pacte de responsabilité), les différentes lois ( Loi Macron I et II, Loi Santé) , les contres réformes (dialogue social..) n’ont que cet objectif :faire des cadeaux aux entreprises et au patronat en cassant nos services publics et notre Sécu et en augmentant la flexibilité du travail (dimanche, nuit), la précarité (remise en cause du CDI), réduire les moyens de défense des salarié-es (attaques contre le droit syndical, la justice prudhommale, l’inspection et la médecine du travail).
1.10. Le salaire est la part de la valeur ajoutée qui revient aux travailleurs-euses. Il constitue un des leviers majeurs pour lutter contre le capitalisme. Le salaire subit les attaques permanentes du patronat et des gouvernements. Ces attaques visent à faire oublier que le salaire est constitué par le salaire net et le salaire socialisé (ou cotisations sociales), et à rendre invisible la captation par le capital de cette part qui revient aux travailleurs-euses.
1.11. Pour pouvoir appliquer plus facilement cette politique antisociale, le volet sécuritaire s’était amplifié sous l’ère Sarkozy, criminalisant encore plus l’action sociale et syndicale. Même sur ce terrain, Valls tient la dragée haute à la droite : assassinat de Rémi Fraisse au barrage de Sivens, interdiction de manifestations, répression contre les militants syndicaux allant jusqu’à la révocation comme aux PTT, utilisation des attentats de janvier à Paris pour une politique toujours plus sécuritaire, etc.
1.12. La crise et le discours d’une grande partie de la droite institutionnelle qui se veut « décomplexée » (c’est-à-dire ouvertement raciste, sécuritaire, moralisatrice et antisociale), les politiques menées par la gauche au pouvoir font le lit du Front National et de ses idées.
1.13. Cette progression du Front national et des idées qu’il avance se manifeste de deux manières : un renforcement direct du FN (en terme d’adhérents-es et de scores électoraux) et indirectement, en pesant sur les idées et les politiques menées, que cela soit du côté de l’UMP ou du PS. A noter les taux d’abstentions record qui masquent les vrais pourcentages et marquent le vrai désarroi ?, dégout ? désintérêt ? révolte sourde ? de la population.
1.14. Cette ascendance du FN percute le mouvement syndical avec un risque de progression de ses idées (notamment sur le terrain du racisme) dans les rangs des organisations syndicales, y compris dans nos propres rangs et, plus indirectement, en désignant de plus en plus les syndicats, leurs militants-es, comme des cibles politiques, à commencer par les plus attachés-es, les plus intransigeants-es à défendre les intérêts des salariés-es.
2. LE PAYSAGE SYNDICAL DIVISE, EN CRISE ET SOLIDAIRES
2.1. La stratégie, perdante, d’accompagnement des directions des grandes organisations syndicales, aujourd’hui encore plus complaisantes vis-à-vis de la majorité actuelle, laisse le champ libre à l’offensive du patronat et désespère encore un peu plus les salariés-es, les chômeurs-euses, les précaires, les retraités-es. C’est un élément de plus qui pousse une partie des classes populaires vers le vote FN.
2.2. Cette stratégie de freinage des luttes, la volonté de ne pas les coordonner, les journées d’action sans lendemain, constituent le principal obstacle à la réalisation du « tous ensemble », à la construction de la grève générale interprofessionnelle reconductible, nécessaire pour mettre en échec ces politiques antisociales et faire taire le FN.
2.3.Pour couronner le tout, le mouvement syndical est durablement divisé :CFDT, CFTC, CGC, et l’UNSA sont, depuis l’élection de Hollande, des syndicats godillots qui soutiennent de façon éhontée la politique rétrograde et antisociale de celui-ci.
2.4. La crise historique de la CGT est loin d’être terminée. Fin 2014, la crise d’orientation a été mise au second plan lors des scandales Lepaon (appartement, bureau..) ayant débouché à sa démission en janvier 2015 et à la succession de Martinez, La CGT a été paralysée pendant des mois à cause de cette crise ; pour autant, les débats internes restent vifs ; problème de démocratie interne, de stratégie d’action (syndicalisme rassemblé avec la CFDT ? ou syndicalisme de lutte avec seulement Solidaires, FSU voire FO ?). En mars 2015, le congrès fédéral Santé sociaux a été très agité et sa direction, proche de la nouvelle direction confédérale, a sauté…
2.5. La FSU de plus en plus absente des dynamiques interprofessionnelles se replie dans le corporatisme.
2.6. Malgré tout, en positif, au niveau européen, un réseau syndical revendicatif en dehors du cadre de la CES a commencé à se mettre en place, notamment dans la Santé et le Rail.
2.7.Solidaires a donc un boulevard pour défendre ses positions sur la nécessité de construire les luttes des salarié-es en lien avec le mouvement social, ses positions clairement anticapitalistes et indépendantes…tout en sachant que nous ne pouvons peser réellement si nous sommes isolé-es. Nous devons continuer à travailler dans l’unité syndicale à chaque fois que c’est possible tout en affirmant nos positions.
2.8. La répression va, sans aucun doute, continuer à s’abattre sur nos équipes, nos militant-es, nos adhérent-es. Les directions, les patrons, les cadres vont utiliser toutes les cordes à leur arc pour essayer de réduire au silence toute contestation, discussion : remise en cause du droit syndical, sanctions pour fautes professionnelles, harcèlement. Nous devons prévenir les jeunes équipes du combat qu’elles vont devoir mener dès leur création !
3. LES ECHEANCES 2015/2018
3.1. C’est dans un contexte politique, social, écologique très dégradés que nous abordons ces 3 prochaines années. Nous poursuivrons bien sûr notre travail revendicatif et de lutte quotidien auprès des salarié-es, de façon unitaire si possible. Nous devons d’ores et déjà prévoir les « campagnes » importantes pour notre représentativité syndicale.
3.2.Elections TPE (très petites entreprises, moins de 11 salarié-es) : le premier scrutin fin 2012 très peu suivi ( 10,4% de participation, vote sur sigle) et ne donnant aucun droit aux salarié-es va être répété courant 2016.
Sans exagérer l’enjeu de celle-ci, nous devrons débattre et planifier notre campagne d’affichage et de diffusion de tracts. Il est toujours utile de faire connaitre notre organisation, son sigle, ses mots d’ordre.
3.3.Prudhommes : nos élus prudhommaux de 2008, ont vu leur mandat s’allonger de 2013 à 2015 puis, suite à la suppression des élections, jusqu’à fin 2017. Un nouveau mode de désignation par les orgas syndicales sera mis en place. D’après les estimations nationales, leur nombre serait fortement augmenté, nous devons nous y préparer (4, 5 conseiller-es ?).
3.4 Elections fonction publique : elles seront à priori, organisées fin 2018. Comme à chaque fois, les syndicats concernés mèneront leur propre campagne avec leurs fédérations. Nous devrons essayer de mieux faire, en particulier pour essayer de s’implanter réellement dans la FP territoriale. La mise en place d’une commission « élections FP » pourrait être utile. Nous interviendrons au Comité national, suffisamment en amont, pour que le matériel de Solidaires fonction publique soit utile à tous les secteurs.
4. La vie interne et la relève
Solidaires, comme tous nos syndicats, est confronté au départ à la retraite de toute une génération de militant-es. Ces départs cumulés ne doivent pour autant pas affaiblir la construction de notre organisation.
4.1 Le bureau de Solidaires est avec la commission trésorerie essentiel au fonctionnement de Solidaires. le bureau doit être renforcé afin d’assurer des réunions hebdomadaires à plus de 3 membres, de former plus de camarades aux pratiques des réunions unitaires, aux prises de parole publiques, à la gestion de la messagerie et du site.
4.2.La commission trésorerie Le trésorier, souhaite passer la main….. Une commission de 3 membres doit être mise en place à la sortie du congrès, c’est impératif. Il est indispensable que la comptabilité soit dans l’avenir gérée à partir du logiciel de compta en notre possession.
4.3 Les permanences : Le congrès doit réaffirmer la nécessité de partager cette tache entre les différents syndicats, la situation ne pouvant perdurer ad vitam..! Il est possible d’envisager des permanences par demi journée. La mise en place d’une formation " comment animer SOLIDAIRES 37 " pourrait donner des éléments concrets aux candidat-e-s pressenti-e-s.
4.4 Le conseil interprofessionnel : afin de favoriser le mandatement des camarades par leurs organisations et la richesse des débats, il serait important que chaque syndicat prévoie systématiquement, lors de ses réunions propres, un point « interpro » et que celui-ci ne soit pas traité en fin de réunion, lorsque les militant-es sont fatigué-es, distrait-es ou commencent à partir. C’est la seule façon d’intégrer les questions interpro à la vie syndicale des secteurs. Un syndicat qui ne vit qu’autour de l’actualité de son secteur est voué à se transformer en syndicat corporatiste, voué à terme à se dévitaliser. Les participant-es aux formations interprofessionnelles le disent : c’est très intéressant et enrichissant de côtoyer des salarié-es des autres secteurs !
4.5 La commission formation : si le travail autour de la formation a été globalement réalisé « au fil de l’eau » nous devons réaffirmer la nécessité de vraiment mettre en place cette commission. Cela permettrait de mieux planifier les formations en lien avec les syndicats, d’accompagner les nouvelles équipes mais surtout de tenir compte de la nouvelle situation.
En effet la modification des règles de financement des CFESS qui devait prendre effet dès le début de l’année 2015, nous obligera à avoir un suivi beaucoup plus sérieux des formations (gestion des pertes de salaire des camarades du secteur privé). Nous ne connaissons toujours pas le dispositif qui sera mis en place au niveau national mais la question de la formation et de son aspect financier va prendre plus d’importance, qu’on le veuille ou non.
La question de la formation est une question prioritaire. D’une part, c’est elle qui donne une "identité" à notre interprofessionnelle. Il convient que chacun de nos syndicats s’y intéresse et fasse suivre les propositions de formations à tous ses adhérent-e-s.
Si des besoins de formations spécifiques selon les secteurs existent, les formations interpro doivent être priorisées dans les domaines de l’accueil, des CHS-CT, des DP, des CE, de l’égalité professionnelle, etc.
La question financière est, là aussi, un gros problème. Plusieurs fédérations ont leurs propres instituts de formations qui gèrent leurs "trésors de guerre" (SUD-PTT, SUD Rail, Sud Santé, SUD CAM, etc).
L’idée d’aller vers un institut unique, le CEFI SOLIDAIRES, est à l’ordre du jour.
Se pose alors la question de la création ou pas de CEFI régionaux pour mutualiser nos moyens financiers sur le périmètre régional. Les fonds gérés par les instituts de formations représentent des sommes considérables. Il est hors de question que nous utilisions cette manne pour faire fonctionner notre union interprofessionnelle. Ces fonds doivent servir aux remboursement des pertes de salaires et des frais occasionnés lors des formations ou/et à l’achat de matériel dans ce strict cadre. Chacun de nos syndicats doit être conscient des enjeux politiques de ce débat.
4.6 La commission retraité-es : le départ en retraite des enfants de baby boom des années 60 fait automatiquement augmenter le nombre de retraité-es au sein de nos syndicats. Ils et elles sont 95 d’après notre enquête. Nous réaffirmons la nécessité que ces personnes restent attachées à leur organisation mais il faut leur proposer des actions susceptibles de les motiver à reprendre ou poursuivre leur activité militante au sein de cette commission.
Les différentes contre réformes des retraites s’appliquent avec violence et ont fait baisser très durement les pensions. La mobilisation pour une revalorisation significative des pensions (et l’abrogation de ces contre réformes) doit être un chantier que nous ne devons pas déserter. Le travail unitaire débuté depuis 2 ans par trop peu de camarades doit être poursuivi et enrichi par une réflexion autonome interne ;
4.7 La commission développement : Elle doit poursuivre son travail en essayant de le rendre plus régulier vis-à-vis des salarié-es des entreprises ciblées. (3 à 4 fois par an par exemple). En l’état de nos forces, il parait risqué d’étendre nos secteurs de diffusion : nous continuons à ne cibler que SKF, Tupperware, Hutchinson et Fil Bleu.
4.8 Le journal : Les objectifs de ce journal sont doubles
• être un outil de lien entre les adhérent-es de nos syndicats. Donner des informations aux cheminot-es, par exemple, sur ce qui se passe à l’inra ou dans l’éducation par le biais du journal, c’est leur permettre de mieux saisir la cohérence des politiques que nous combattons secteur par secteur, et donc de mesurer l’intérêt du travail en interpro.. Il serait souhaitable que chaque syndicat, même petit, s’engage à fournir au moins une fois par an, un article concernant son secteur.
• témoigner de la vie interprofessionnelle autour de débats communs, de dossiers, du plan de formation…
Réalisé en grande partie par une camarade aujourd’hui à la retraite, la relève doit se faire .Un minimum de travail collectif serait utile : réfléchir à des dossiers thématiques, à des rubriques régulières, à la mise en page …permettrait de faire évoluer et d’enrichir le journal.
4.9 Le site internet : géré à ce jour par un seul camarade, il est indispensable qu’à l’avenir, d’autres camarades se forment et puissent aussi alimenter le site en articles, photos, vidéos. Une petite formation ainsi que la pratique régulière sont nécessaires.
5- Des chantiers toujours ouverts :
5.1.Le forum : C’est la seule initiative propre et « régulière » de notre organisation. Même si son impact reste limité et que l’équipe d’organisation est un peu toujours la même (mais dans quelle organisation cela est il différent ?), nous devons poursuivre cette initiative. Aucune autre organisation syndicale ne le fait sur l’agglo. Il permet de montrer aussi notre ouverture aux différents collectifs avec qui nous travaillons tout au long de l’année.
La question de travailler à une « fête du syndicalisme de lutte » avec la CGT le 1er mai est encore d’actualité.
5.2 Intervention féministe : depuis plusieurs mois, des articles sur la question spécifique des inégalités femme/hommes ont été intégrés dans le journal, il faut poursuivre cette orientation car cette question est peu traitée au quotidien dans les syndicats.
Suite à la formation « un peu expérimentale » autour de l’égalité professionnelle car non encore vraiment construite dans Solidaires, nous avons constaté le besoin de formation sur la question des inégalités femme/homme en général, et au travail en particulier. L’organisation des formations « inégalités hommes /femmes et stéréotypes » de Solidaires et « agir syndicalement contre les violences » seraient intéressantes.
La commission droits des femmes de Sud Santé Sociaux est toujours ouverte aux camarades des autres syndicats de solidaires. La question de la création d’une commission féministe Solidaires se pose mais ne doit pas reposer sur 2 syndicats seulement.
6-Travail avec les collectifs :
6 .1. Solidaires est régulièrement interpelé pour rejoindre des collectifs sur des thèmes divers (contre l’extrême droite, en soutien aux sans papiers, palestine, contre les fermes–usines, NDDL, santé, anti Tafta...).Le fait d’être globalement d’accord avec le combat mené par le collectif ne signifie pourtant pas notre participation automatique.
6.2. Un collectif qui ne reposerait que sur des sigles d’organisations ne serait qu’une coquille vide. Nous décidons de rejoindre ces collectifs à partir du moment où nous pouvons y engager des militant-es actif-ives, en lien avec le CDI. Les syndicats doivent être, à chaque fois, sollicités car ils peuvent avoir en leur sein, des personnes intéressées et qui y vont à titre individuel. La question du lien avec le CDI devra alors être discutée (mandatement…).
6.3 Dans le cas contraire, nous ne sommes pas partie prenante du collectif, ce qui n’empêche pas de soutenir et de participer à certaines de leurs initiatives.
7. Dans Solidaires
7.1. Solidaires national : notre participation aux comités nationaux depuis 18 mois a permis de relayer un certain nombre de débats dans nos structures : campagne « le capitalisme nous coute cher », le financement des solidaires locaux, débat sur la formation, la répression syndicale, …Cela permet aussi de faire remonter nos positions, nos expériences et nos débats au bureau national. A l’avenir, il conviendra de poursuivre notre participation au CN avec une délégation mixte de 2 camarades et de s’organiser pour mieux mandater la délégation.( calendrier des réunions du conseil /calendrier des CN)
7.2. Région : Nous poursuivrons à minima le travail d’échange d’information et de mandatement régional ( FIPH, SRIAS…).
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