Solidaires 37

La manif du 19 mai 2016 contre la loi travail

jeudi 19 mai 2016 par Solidaires37

3500 à 4500 personnes mobilisées. 300 SUD/SOLIDAIRES, 300 FO, 100 cortège unitaire CGT/SUD cheminots, quelques dizaines FSU, 400 jeunes, le reste CGT.
Suivi d’une manif "sauvage" à 500 qui a envahi le gare de Tours et fait un arrêt devant le tribunal de Tours (suite au délibéré concernant le procès contre les fachos des "journées de retrait de l’école").






Ci dessous, les photos envoyées par le camarade Ludowski (de la CGT Fidélia Assistance) :






Manif du 19 mai 2016 à Tours contre la loi travail par siksatnam1

Ci-dessous, l’article de "la Nouvelle République" du 20 mai :

Loi Travail : trois mille dans la rue

Hier, les manifestants ont joué les prolongations en défilant pendant près de quatre heures dans les rues. Un défilé, pas un baroud d’honneur.

Le peuple n’obtient que ce qu’il prend, signé Louise Michel. Hier matin, les trois mille participants à la… énième manifestation contre la loi du travail (2.000 selon la police) avaient convoqué les grands ancêtres.

Car même si on entend ici et là que le texte El Khomri – amendé et ré-amendé – allait finir par ressembler à une coquille vide, les syndicats ne sont pas de cet avis. « Ils ont conservé l’essentiel, notamment l’inversion de la hiérarchie des normes. Sarkozy avait tenté de le faire mais n’y était pas parvenu », rappelle Éric Sionneau (Solidaires 37).

SKF, La Poste, les cheminots, le CHU, les municipaux de Tours, le CNPE de Chinon sans oublier la Sécu… Le cortège a défilé dans l’ordre au son du reggae ou de chants empruntés à la Résistance.

Stéphane Desplobin (CGT) constate : « On est beaucoup plus nombreux que mardi, parce que cette fois les cheminots ont pu venir en masse. »

« Manifester, ça implique des sacrifices, y compris au plan financier parce que ça fait beaucoup de journées de travail perdues et donc non payées », constate un syndicaliste. «  La mobilisation n’en reste pas moins forte. Il y a un noyau dur qu’on retrouve à chaque manif et puis des salariés différents qui viennent en fonction des dates ; au bout du compte, on aura mobilisé vraiment beaucoup de monde », analyse Éric Sionneau.

Comme d’habitude, on aura fait preuve d’imagination pour dépoussiérer les slogans. Certains sont drôles comme « Le travail, j’ai rien contre, mais j’en ferai pas mon métier », d’autres déplacés, voir franchement choquants comme « Le travail rend libre »… écrit en allemand, ce qui renvoie à une réalité historique qui n’a pas grand-chose à voir avec la réforme du code du travail.

Hier, les manifestants contre la loi El Khomri ont joué les prolongations. Le cortège aurait dû se disloquer place Anatole-France, le défilé s’est poursuivi jusqu’au pont Mirabeau où a eu lieu un face-à-face tendu de près de 20 minutes entre des manifestants dont on pouvait penser qu’ils avaient envie de bloquer quelques axes névralgiques et la police, techniquement prête à intervenir.

Ceux qui n’avaient pas encore quitté la manif ont alors convergé vers la gare, dont une voie désaffectée a été occupée pendant quelques dizaines de minutes.

Philippe Samzun

Et l’article et la vidéo du site http://www.37degres-mag.fr :

Manifestation contre la Loi Travail : La mobilisation ne faiblit pas à Tours

Entre 2000 (source policière) et 5000 manifestants (sources syndicales) se sont mobilisés aujourd’hui encore à Tours contre la Loi Travail.

Au delà du fait que la mobilisation ne faiblit pas en nombre, elle est également encore très présente en terme d’intentions. En effet, après le traditionnel cortège qui a réuni syndicats, salariés du privé (SKF…) et du public (SNCF, hôpitaux…), étudiants et retraités, une partie des manifestants ont décidé de poursuivre le rassemblement en prenant la direction du quai Malraux pour aller bloquer le pont Mirabeau et ses accès. Face à eux, soupçonnant une intention d’aller bloquer l’autoroute, les policiers se sont rapidement mis en ordre de marche pour leur faire barrage. Après plusieurs minutes de face à face, les manifestants sont finalement repartis vers la gare où ils ont pu entrer bien que celle-ci avait été fermée devant l’arrivée du cortège. Au bout de plusieurs dizaines de minutes d’occupation des rails, le cortège a repris la direction du centre-ville pour se disloquer au bout de plus de 4 heures de rassemblement.


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