Solidaires 37

Entre 300 et 400 personnes ont manifesté en fin d’après-midi, place Anatole-France à Tours.

jeudi 15 mars 2018 par Solidaires37

Ci dessous les reportages de "La nouvelle république", "d’Info-Tours", de France 3 Touraine et de TV Tours du 15 mars 2018.

Visite d’Emmanuel Macron : des opposants tenus à bonne distance

Place Anatole-France, 17 h 30. Pendant qu’Emmanuel Macron visite le CFA des Compagnons du devoir et du tour de France, les opposants se rassemblent. On y retrouve des associations, des collectifs, des syndicats, des particuliers… au total, trois à quatre cents personnes venues crier leur mécontentement de la politique gouvernementale.

Pancartes levées, les slogans fusent : « Laissez nous passer, on va voir sa Majesté Emmanuel 1er », « Un pas en avant, deux pas en arrière, c’est la politique du gouvernement » ou le très classique « Macron, t’est foutu, les étudiants sont dans la rue. »

Les étudiants justement. Ils sont les plus nombreux et les plus bruyants. Dans leur viseur, la loi Vidal dite loi pour l’orientation et la réussite des étudiants (ORE). Rachel Guerin, du collectif étudiant contre la loi Vidal, y voit la « casse de l’université et la marchandisation des diplômes ». « Beaucoup de jeunes sont contre la sélection à l’université », ajoute Léonard Lema, des Jeunesses communistes d’Indre-et-Loire.

On critique la « chasse aux exilés », le « démantèlement du service public », ou le « projet de réforme de la formation professionnelle, un mauvais coup pour les salariés », ajoute Stéphane Deplobin, secrétaire départemental de la CGT. C’est plutôt bon enfant et aucun incident sérieux ne se produit.

A plusieurs reprises, le cortège tente de rejoindre la place Jean-Jaurès. En vain, les cordons de CRS empêchent tout mouvement. Pas question de troubler la visite présidentielle.

Emmanuel Macron attendu aussi par ses opposants

(Info Tours)

Entre 300 et 400 personnes ont manifesté contre la politique du président de la République

Ce n’est pas peu dire que la venue d’Emmanuel Macron à Tours ce mercredi était attendue. Attendue par les partisans du président de la République (certains étaient dès le milieu d’après-midi devant l’Hôtel de Ville de Tours où il ne devait se rendre dans la soirée). Attendue et redoutée par les Tourangeaux qui ont vu leurs habitudes perturbées avec un centre-ville bloqué dès 16h, obligeant à de nombreux détours en voiture, en transports en commun (13 lignes de bus ont été détournées) et même à pied avec les rues adjacentes de la place Jean-Jaurès en parties fermées.

Attendue également par les opposants à la politique menée par Emmanuel Macron, qui avaient décidé de se rassembler Place Anatole France à 17h30 afin de marquer le coup. Et c’est ainsi entre 300 et 400 manifestants qui ont convergé sur place. Un rassemblement fortement encadré par les forces de l’ordre, déployées dans toutes les intersections entourant le haut de la rue Nationale afin d’empêcher une marche en direction de la place Jean-Jaurès.

En première ligne du rassemblement on trouvait le collectif des étudiants contre la loi Vidal qui rejettent les dernières réformes universitaires, dont le processus de sélection sur dossier personnel. Des étudiants motivés qui avaient bloqué la fac des Tanneurs plus tôt dans la journée. A leurs côtés les syndicats CGT et Solidaires, des partis politiques comme le NPA, le PCF ou la France Insoumise.

Pour beaucoup c’est « la casse sociale du gouvernement » qu’ils sont venus dénoncer, avec en première ligne la Loi Travail et les lois Macron qui ne passent pas, mais aussi la réforme de la SNCF ou encore la politique migratoire menée. Les griefs étaient donc nombreux et ce rassemblement n’est qu’un prémice nous dit-on, tous espérant une convergence des luttes pour la journée de mobilisation du 22 mars prochain.

Un rassemblement pendant lequel les militants ont fait face aux forces de l’ordre pendant deux heures, à base de chants revendicatifs. Vers 20h, une vingtaine de militants ayant réussi à se glisser place Jean-Jaurès au milieu de la foule attendant le Président de la République, se sont de nouveau fait entendre, avant d’être repoussés sans ménagement par les forces de l’ordre. Une vingtaine de minutes plus tard, Emmanuel Macron arrivait à son tour sur une place Jean-Jaurès vidée des opposants et composée alors de plusieurs centaines de personnes venus le voir ou l’applaudir, le bain de foule présidentiel pouvait commencer.

Mathieu Giua


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