Solidaires 37

3000 personnes dans les rues de Tours.

mardi 1er mai 2012 par Solidaires37

Pour ce premier mai 2012, les partis politiques avaient mobilisé en force.

Néanmoins, comme d’habitude, les cortèges syndicaux les plus fournis étaient ceux de la CGT (1000) et de SUD/SOLIDAIRES (400).
CFDT/UNSA/FSU/CFTC (500), LO/NPA (200), Front de Gauche/PS (800), divers et variés (100) Verts, ATTAC, etc.

A noter le reportage débile de France 3 Centre qui trouve moyen de dire de le défilé était principalement CGT et CFDT (sic !). Concernant cette dernière organisation, il serait bien que les "journalistes" de cette chaine enlève la merde qu’ils ont sur leurs yeux...

Ci-dessous, l’article de la Nouvelle république du 2 mai 2012.

"Un parfum de présidentielle dans le défilé du 1 er Mai


Hier matin, pour le traditionnel défilé syndical du 1er mai à Tours, ils étaient quelque 3.000 à manifester (plus la petite centaine de syndicalistes FO qui suivaient leur propre chemin, lire ci-dessous) sur un parcours inédit. Avec une petite demi-heure de retard, et sous un soleil timide au départ, le cortège s’ébranlait, travaux du tramway obligent, de la place de la Liberté, vers le boulevard Jean-Royer, puis la rue Giraudeau, avant de s’engager sur le boulevard Béranger pour regagner la place Jean-Jaurès.

Il n’avait évidemment échappé à personne que ce 1er mai se déroulait dans le contexte bien particulier de l’entre deux tours de l’élection présidentielle. D’ailleurs, en fin de cortège, les partis politiques de gauche étaient largement représentés, avec de nombreux élus. Parfois, cette politisation était clairement revendiquée. Un manifestant confiait par exemple : « D’habitude, je défile sous la bannière de mon syndicat, mais aujourd’hui, j’ai choisi de me ranger derrière celle du Front de gauche. »

" Je suis un travailleur tout simplement "

Les organisations syndicales* appelaient à manifester, entre autres, « pour la priorité à l’emploi, pour mettre fin au non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite » ou encore « pour une autre répartition des richesses et pour augmenter les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat ». Une militante de Sud, venue tout exprès du Castelrenaudais, expliquait : « On est là tous les ans. On vient défendre le travail et la solidarité. ».

Mais dans le cortège, on avait aussi l’impression très nette que l’allusion au « vrai travail » restait en travers de la gorge de beaucoup. « On travaille vraiment », confiait un manifestant. « Je suis un travailleur, tout simplement », renchérissait un autre, non syndiqué. Un troisième interpellait directement Nicolas Sarkozy : « Tu ne nous prendras pas notre 1er mai ! ».

D’ailleurs, si personne ne le nommait vraiment, l’ombre du candidat et encore président planait sur ce défilé. Un vieux militant de la CFDT confiait : « J’avais l’habitude de venir très régulièrement à la manifestation du 1er mai. Maintenant j’ai beaucoup de mal à marcher. Mais ce matin, quand j’ai allumé la radio, je l’ai entendu, et je me suis dit qu’il fallait que je fasse l’effort de venir ! ».

Et si, sur les pancartes, certains s’essayaient à l’humour avec des formules du genre « travail, famine, pâtes, riz » ou « du travail décent pour pas descendre le travail », d’autres étaient nettement plus directs et concis avec des « on lâche rien », « y en a marre », et le désormais traditionnel « casse-toi, pov’con »".

* Appelaient à manifester les organisations syndicales suivantes : CGT, CFDT, CFTC, FSU, Unsa, Solidaires, Unef.

Daniel Pépin


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